Ozone, le FAI sans fil dedans et dehors

Publié le par Okeanos

Les hot spots pullulent dans les grandes villes, les gares et les aéroports. A ces bulles locales disjointes, Ozone oppose le « réseau omniprésent » (pervasive network). Objectif : vendre un accès Internet haut-débit par Wi-Fi, opérationnel chez soi comme à l'extérieur.

Ozone n'est pas le seul opérateur à s'intéresser au sans-fil pour la fourniture d'accès Internet, mais son approche diffère radicalement. Ozone oppose aux hot spots de ses concurrents - pour lesquels les problèmes de connexion , de roaming et de facturation se cumulent - un réseau dense et continu où l'accès à Internet s'effectue en Wi-Fi, chez soi comme à l'extérieur et sans changer d'appareil.

L'opérateur fournit une dorsale Wi-Fi, connectée au réseau filaire très haut-débit de Fluxus (propriété de British Telecom), pour alimenter ses zones locales de couverture mais aussi interconnecter d'autres réseaux sans-fil, ceux de particuliers, d'associations, d'organismes publics ou d'entreprises. « Ozone installera durant l'année des points de présence dans tous les arrondissements de Paris, autant pour le peering [interconnection de réseaux, NDLR] avec les autres réseaux que pour accueillir de nouveaux utilisateurs », assure Rafi Haladjian. Le fondateur d'Ozone (en juin 2003), s'est fait connaître pour avoir créé FranceNet en 1994, devenue Fluxus en 2000 avant d'être - très bien - vendue à British Telecom en 2001.

Un premier test avec une centaine d'utilisateurs

Pour l'instant, la plate-forme technique se rode dans le treizième arrondissement parisien (avant le quinzième) avec une centaine d'utilisateurs. Quatorze points d'implantation des antennes suffisent pour couvrir le secteur Est à un débit compris en moyenne entre 2 et 6 Mbit/s. L'accès illimité au réseau d'Ozone, gratuit pendant la phase expérimentale, sera vendu par forfait mensuel plus tard dans l'année. C'est la seule source sûre de revenus identifiée pour l'instant.

La fourniture de services complémentaires, pour gérer la sécurité, les règles d'accès et de dialogue entre appareils d'un même utilisateur, demande de résoudre de sérieux problèmes d'interface... et aussi d'être validée par le marché.

«  Comme avec FranceNet entre 1994 et 1997, période où nous avons testé tous les métiers avant de nous spécialiser, nous avons trois à cinq ans pour expérimenter et développer avant de choisir où sera notre valeur ajoutée  », conclut Rafi Haladjian.

Un cadre réglementaire assoupli

Depuis le 25 juillet 2003 et conformément au droit européen, un opérateur qui respecte pour son réseau les prérequis techniques de l'ART, n'est plus soumis qu'à une déclaration . 72 licences expérimentales RLAN/Wi-Fi ont déjà été enregistrées, dont 53 prévoient l'ouverture de réseaux publics, 16 couvrant le territoire national.

Outre les opérateurs nationaux, Paris a trois candidats « Wi-Fistes » déclarés : Ozone (licence de novembre 2003 pour Paris, Brest et Lyon), Many Ones , association au service de l'éducation dans le 18 e arrondissement, et Quiconnect , opérateur londonien installé à Grenoble.

Source: http://www.01net.com/article/237549.html

 

Publié dans Le Daily Freenaute

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