L'ART élude la question de la hausse de l'abonnement téléphonique
A l'occasion de la remise de ses voeux, le régulateur a préféré concentrer son discours sur le passé et l'avenir, se réservant une autre occasion pour se prononcer sur le présent.
Déception. On espérait que les voeux que l'Autorité de régulation des télécommunications (ART) a présentés hier soir seraient l'occasion de trouver une issue à la question de la hausse de l'abonnement téléphonique fermement réclamée par France Télécom au gouvernement ( voir édition du 14 janvier 2005). Occasion manquée. "Le gouvernement a saisi l'ART la semaine dernière afin de lui demander son avis sur l'ensemble des offres tarifaires pluriannuelles et des propositions formulées par France Télécom. L'ART étudie ces offres de façon à pouvoir bientôt formuler un avis fondé qui sera rendu public", a déclaré Paul Champsaur, le président de l'Autorité, lors de la cérémonie.
Le président a préféré concentrer son discours sur le bilan de l'année passée et les enjeux de 2005. Côté 2004, le porte-parole de l'ART a confirmé la vitalité des services de télécommunications. "Le chiffre d'affaires du secteur a progressé de 4,7 % sur les neuf premiers mois par rapport à la période correspondante de 2003, soit un chiffre nettement supérieur à la croissance du PIB. Pour la première fois, en année pleine, les revenus du mobile ont dépassé ceux du fixe, qui poursuivent leur lente érosion", a rappelé Paul Champsaur.
Une régulation au plus près des évolutions et de la réalité
Internet et ses 6 millions d'abonnés haut débit (voir édition du 15 octobre 2004) entraînés par les 1,6 million de lignes dégroupées (voir édition du 17 janvier 2005) n'est pas étranger à la vitalité du secteur. Côté téléphonie mobile, "les perspectives pour 2005 sont encourageantes après l'ouverture commerciale des réseaux UMTS".
Autre sujet de contentement, la mise en place d'un cadre juridique conforme aux directives européennes. Cela confèrera à l'ART "comme [à] ses homologues européens, des pouvoirs adaptés pour favoriser le développement d'une concurrence durable au bénéfice de tous les utilisateurs". Il reste cependant à s'appuyer sur les décrets d'application... dont certains sont encore en cours d'examen par le Conseil d'Etat.
Pour 2005, l'ART entend "mettre en uvre une régulation au plus près des évolutions et de la réalité du secteur". De nouveaux outils mis à la disposition de l'autorité de régulation devraient rendre "plus efficace la gestion des ressources rares". Veiller au service public et aux enjeux d'aménagement du territoire fait également partie des objectifs de régulation visés en 2005. Le processus de portabilité des numéros mobiles, l'émergence des opérateurs mobiles virtuels (MVNO), la revente de l'abonnement et le dégroupage total seront les principaux dossiers que traiteront cette année les membres de l'Autorité.
Le président a préféré concentrer son discours sur le bilan de l'année passée et les enjeux de 2005. Côté 2004, le porte-parole de l'ART a confirmé la vitalité des services de télécommunications. "Le chiffre d'affaires du secteur a progressé de 4,7 % sur les neuf premiers mois par rapport à la période correspondante de 2003, soit un chiffre nettement supérieur à la croissance du PIB. Pour la première fois, en année pleine, les revenus du mobile ont dépassé ceux du fixe, qui poursuivent leur lente érosion", a rappelé Paul Champsaur.
Une régulation au plus près des évolutions et de la réalité
Internet et ses 6 millions d'abonnés haut débit (voir édition du 15 octobre 2004) entraînés par les 1,6 million de lignes dégroupées (voir édition du 17 janvier 2005) n'est pas étranger à la vitalité du secteur. Côté téléphonie mobile, "les perspectives pour 2005 sont encourageantes après l'ouverture commerciale des réseaux UMTS".
Autre sujet de contentement, la mise en place d'un cadre juridique conforme aux directives européennes. Cela confèrera à l'ART "comme [à] ses homologues européens, des pouvoirs adaptés pour favoriser le développement d'une concurrence durable au bénéfice de tous les utilisateurs". Il reste cependant à s'appuyer sur les décrets d'application... dont certains sont encore en cours d'examen par le Conseil d'Etat.
Pour 2005, l'ART entend "mettre en uvre une régulation au plus près des évolutions et de la réalité du secteur". De nouveaux outils mis à la disposition de l'autorité de régulation devraient rendre "plus efficace la gestion des ressources rares". Veiller au service public et aux enjeux d'aménagement du territoire fait également partie des objectifs de régulation visés en 2005. Le processus de portabilité des numéros mobiles, l'émergence des opérateurs mobiles virtuels (MVNO), la revente de l'abonnement et le dégroupage total seront les principaux dossiers que traiteront cette année les membres de l'Autorité.